Malgré toi, malgré moi
Malgré l’éclat du Soleil,
le bercement des vagues,
le bruit des feuillages,
la fraîcheur du vent,
Je ne puis que t’aimer.
Malgré la nuit qui apporte le rêve,
le jour qui amène l’espoir,
la Lune qui m’éclaire ce soir,
la vie qui court et s’envole,
Je ne puis que t’aimer.
Malgré le doux sourire des jouvencelles,
le rire de mes frères,
les délires de l’alcool,
le sommeil qui me guette,
Je ne puis que t’aimer.
Malgré le Temps,
Malgré la Mort,
Malgré la Douleur,
Malgré toi, malgré moi,
Je ne puis que t’aimer.
Car le Soleil et le rire,
les feuillages et les vagues,
le jour et la Lune,
se sont liés pour te donner naissance.
Le reste est bien peu à côté de cela.
Car le feu qui brûle mes prunelles,
mes plumes qui courent sur le papier,
mes nuits angoissées,
et le froid, le froid glacial de mon âme,
Sans cesse me rappellent
Que l’Amour est douleur,
patience et espoir
Que je suis fou de lui avoir juré fidélité
Douleur de te voir chaque jour sans pouvoir te toucher.
Patience telle celle de l’ombre qui attend et qui suit.
Espoir, espoir fou qu’un jour tu m’aimes
Tu m’aimes
?