L'Ange et le démon
Lorsque le Soleil voile son éclat
Et que les oiseaux fuient à l’Orient
Je vole au gré du vent
Vers ce rêve où il me mènera
Rêve de cette femme au blanc plumage
Régnant aux Cieux telle une déesse
Sur les souffles joyeux volant sans cesse
Au-dessus de royaumes sans âge
Je suis le corbeau à la robe noire
Et au croassement disgracieux
Les pendus me nourrissent de leurs yeux
Je me fonds à la nuit quand vient le soir
Afin d’épier chacun de tes pas
Car j’aime la caresse de tes ailes
Qui fait oublier le triste réel
Laisse-moi un jour périr dans tes bras !