Aphrodite
J’ai dressé une muraille
de satin et de dentelle
pour que tu témoignes de mon amour
Des coquelicots, des champs entiers,
venus, je ne sais d’où,
brûlent, dévorent,
le corps profané de la Déesse
à tes pieds, abattue
Sur le rivage, te souviens-tu ?
du Temple
Sur le rivage, te souviens-tu ?
des ruines
Sur le rivage, te souviens-tu ?
du souvenir
À son fronton, seul, reste ton nom.